La sensibilité et la structure
psychologique de chacun sont déterminants lors de ces circonstances
de vie, car elles vont définir un retentissement émotionnel qu'il
convient d'évaluer.
En Sophrologie, le travail sur la cause
n'est pas réellement fondamental mais le but est d'aller à la
rencontre des rigidités de la structure psychologique de chacun afin
de les assouplir .
Que ce soit angoisse ou dépression ,
il est des niveaux de sentiments où la sophrologie peut agir :
L'angoisse :
il faut distinguer les différentes
formes d'angoisse comme :
- Les angoisses de frustration, c'est à dire la non satisfaction de ses désirs : des petites et grandes contrariétés de la vie.
- Les angoisses d'abandon : quand il est difficile d'être seul.
- Et les angoisse de morcellement, délire propre aux psychotiques, en particulier les schizophrènes pour lesquels la Sophrologie ne doit pas être pratiquée.
La dépression :
En Sophrologie, la dépression pose la
problématique de l'énergie qui s'échange entre le sophrologue et
le patient, il convient alors de définir deux niveaux de
dépression :
- la dépression légère et modérée, où la présence et l'échange du sophrologue avec le patient lui permettent de sortir de la dépression. C'est le cas, par exemple, de dépressions dites exogènes, comme les deuils, les échecs, les traumatismes...
- Et la dépression profonde, où le patient est alors enfermé dans une bulle d'idées noires, quelle que soit l'accueil ou la présence, son humeur ne sera pas modifiée. Ici les médicaments antidépresseurs sont nécessaires et la sophrologie sera un bon outil pour prévenir les rechutes.
Les outils utilisés par le sophrologue
sont l'écoute active biensûr, ainsi que les relaxations dynamiques
et le training auto-gène de Schultz.
Rappelons enfin que la sophrologie est
une pédagogie basée sur la répétition et la progression des
exercices, il est important que le sophronisé s'exerce.