Mal de dos (ou rachialgie)




Véritable fléau pour nos pays industrialisés, mais aussi pour les pays émergents, le mal de dos et l'expression de l'industrialisation, il dénonce les problèmes d'ergonomie liés au travail, mais aussi la qualité de son environnement, qui est malheureusement aujourd'hui de plus en plus stressant.

On compte pas moins de la moitié des français qui souffre du dos de façon chronique.
Un cas sur cinq engendre un arrêt maladie, ce qui représente plus de 3 milliards d'euros de dépense de santé. C'est pourquoi, en 2017, la sécurité sociale lance une campagne de sensibilisation, dans l'espoir d'économiser 700 millions d'euros par un meilleur usage des soins (rhumatologue, kiné et examen radiologique).

Sous la prescription des médecins généralistes, les kinésithérapeutes sont en première ligne pour traiter cette pathologie représentée principalement par les lombalgies, suivies des cervicalgies et des dorsalgies.


 

J'en ai plein le dos !


Physiologiquement, la douleur ressentie est issue d'un conflit disco-radiculaire, en d'autres termes, (cf: vulgaris médical)
C'est la protusion (saillie) de la partie molle d'un disque intervertébral dans le canal rachidien qui provoque la compression des racines émergentes de la moelle épinière, provoquant des douleurs névralgiques intenses.
Psychologiquement, selon les critères ostéopathiques, le rachis peut être une «caisse de résonance» de notre charge émotionnelle.
C'est le Dr Boris DOLTO, en 1976, qui est le premier à évoquer la somatisation rachidienne, dans son livre « Le corps entre les mains » :
«il est possible de retenir que presque toutes les rachialgiques vivent des difficultés dans leurs relations sociales et familiales ; leur activité est grande, mais souvent niée et en tous cas retenue ; ces malades ne manifestent pas leur colère mais les transforment en tension... »

Quels sont les critères d'intervention de la sophrologie et ses objectifs d'actions ?


Toutes les rachialgies (lombalgies, dorsalgies et cervicalgies) ne nécessitent pas de prise en charge sophrologique.

Elles doivent-être envisagées uniquement lorsqu'on observe :

  • une stagnation du traitement (masso-kiné, ostéo..),
  • une anxiété (personne figée sur une pathologie vertébrale inexistante cliniquement),
  • des douleurs récurrentes avec une chronicité des phénomènes.

Les objectifs d'actions des séances sophrologiques auront alors pour but de :

  • diminuer les tensions musculaires et d'apporter une détente réparatrice,
  • participer à l'intégration de la douleur, pour ne plus la subir passivement,
  • parvenir à une conscience de son schéma corporel et à une meilleure perception de ses mouvements,
  • diminuer le stress, l'anxiété, en procurant un apaisement psychique.

Ces séances sophrologiques peuvent s'articuler avec les séances de kinésithérapies.
Toutefois il est important qu'elle soient abordées de manière individuelle avant d'intégrer un groupe ou une école du dos, car il convient de ne pas négliger la nécessité de l'alliance thérapeutique établie entre le sophrologue et son patient.

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